Vendredi 13 juin 2025, dans le sillage des frappes israéliennes sur l’Iran, le prix du baril de pétrole s’est envolé de 13 %. Cette hausse subite, que l’on n’avait pas connue depuis la pandémie de Covid-19, réanime le spectre du choc pétrolier de 1979, conséquence de la révolution islamique iranienne. L’Iran, dont les infrastructures gazières et pétrolières sont visées par des frappes, assume 3 % des exportations mondiales de pétrole et en tire plus d’un tiers des ses revenus. Il est en mesure de bloquer le détroit d’Ormuz, où transite plus de 20 % des exportations mondiales de pétrole, ce qui provoquerait une hausse des prix conséquente. Pour Philippe Chalmin, ce scénario ne semble toutefois “pas totalement réaliste”.