Donald Trump s’est tourné vers son électorat agricole avec $ 19 milliards supplémentaires (en plus du CARES ACT ?) dont $ 16 milliards de paiements directs ($ 9,6 milliards pour l’élevage) et $ 3 milliards d’achats de produits agricoles pour les distribuer dans les banques alimentaires (dont $ 100 millions par mois d’achats de produits frais).
Le marché du zinc sera excédentaire de 335 000 tonnes en 2020 d’après BMO Capitals. Les fermetures de capacité annoncées ne pourront compenser la baisse de 6 % de la demande mondiale.
L’Arabie Saoudite a acheté 60 000 tonnes de blé en Ukraine (à $ 248 la tonne) à SALIC, une société appartenant au fonds souverain saoudien et qui a acheté des terres.
La Russie joue sur la psychologie des marchés en annonçant un probable embargo céréalier à la mi-mai une fois épuisés les quotas d’exportation. Ceci pourrait gêner les derniers appels d’offre de la campagne notamment pour l’Egypte.
Nouvelles tensions autour de Nord Stream 2. Du fait des sanctions américaines, le poseur de tuyaux en mer, la société suisse Allseas, a abandonné alors qu’il ne reste plus que 160 kilomètres à poser dans les eaux danoises. Gazprom a fait venir un autre navire, apparemment moins efficient, mais les États-Unis menacent de nouvelles sanctions. Gazprom représente 40 % de l’approvisionnement européen en gaz naturel. Au même moment de nombreux projets d’usines de liquéfaction aux États-Unis et au Canada sont à l’arrêt.
Le niveau du Dniepr qui traverse l’Ukraine est au plus bas depuis un siècle. Cela permet de mesurer l’impact de la sécheresse qui touche le pays. L’Ukraine pourrait ne produire que 60 mt de céréales cette année.
Le niveau du Dniepr qui traverse l’Ukraine est au plus bas depuis un siècle. Cela permet de mesurer l’impact de la sécheresse qui touche le pays. L’Ukraine pourrait ne produire que 60 mt de céréales cette année.
La Chine s’attend encore à une récolte record de céréales en 2020 après les 664 mt de 2019. Les stocks de fin d’année étaient de 280 mt.
Sur un total de 770 VLCC dans le monde, 60 étaient utilisés à la mi-avril pour stocker du pétrole brut. On pourrait monter à plus d’une centaine. Avec des navires de moindre taille, le stockage flottant à 160 millions de barils n’a jamais été aussi important. À titre de comparaison, la capacité de stockage aux États-Unis était de 653 millions de barils en septembre 2019.
Cinq navires chargés d’essence iranienne ont donc rejoint le Venezuela. L’Iran serait payé avec ce qui reste d’or dans les coffres de la Banque centrale.
Au premier trimestre 2020, les principaux producteurs indépendants de pétrole de schiste aux États-Unis ont cumulé $ 26 milliards de pertes. les 39 entreprises côtés, analysées par Rystad, ont passé $ 38 milliards de provisions. Rystad estime qu’il y aura 73 faillites (chapter 11) en 2020 et 170 en 2021 !
On reparle de « peak oil » mais cette fois-ci, il s’agit de la demande !